Lors d’un discours le 12 avril dernier à l’Institut de finance internationale de Washington, Pablo Hernández de Cos, président du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, a estimé que la réglementation de Bâle•3 avait contribué à limiter les effets des tensions bancaires récentes, rappelant que le levier du secteur était passé d’environ 30 à 15 depuis 2011, tandis que ses actifs liquides avaient plus que doublé sur la période, à 12,5 trillions d’euros. Le gouverneur de la Banque d’Espagne estime cependant que les régulateurs doivent impérativement rester fermes sur l’objet et la mise en place des réglementations, et ne pas céder aux influences diverses visant à les minorer ou les supprimer. Enfin, il préconise d’élargir la mise en place de Bâle•3 à des banques qui, bien que n’ayant pas de présence internationale, peuvent présenter, par leurs caractéristiques propres, un risque systémique.
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