Le fait de localiser une activité économique en France a un effet positif sur l’empreinte carbone mondiale, explique une récente étude de l’Insee.
Cela s’explique notamment par le mix énergétique français, qui repose essentiellement sur le nucléaire, et offre donc une production moins carbonée que ses principaux partenaires économiques. Ainsi, un établissement manufacturier générant 1 milliard d’euros de valeur ajoutée qui choisirait de s’installer en France plutôt qu’à l’étranger réduirait l’empreinte carbone mondiale de 740 000 tonnes de CO2.
Toutes données égales par ailleurs, la réduction potentielle des émissions de CO2 au niveau mondial serait encore plus importante dans certaines branches d’activité, au sein desquelles l’intensité en émission de gaz à effet de serre est nettement inférieure en France que dans le reste du monde. C’est le cas des branches « équipements électriques » et « produits chimiques » par exemple, pour lesquelles la réduction de l’empreinte carbone mondiale atteindrait respectivement 1 290 000 et 1 800 000 tonnes de CO2.