Au cours des six premiers mois de l’année, les fusions-acquisitions impliquant au moins une entreprise française ont atteint 79,5 milliards de dollars, un chiffre en recul de 23 % sur un an, selon Refinitiv. Près des deux tiers de cette activité ont été enregistrés au cours du premier trimestre, avant que le marché ne chute de 40 % entre avril et juin. Depuis janvier, 361 opérations transfrontalières ont été conduites par des sociétés françaises, un chiffre en baisse de 23 % par rapport aux six premiers mois de 2021. Toutefois, la valeur de ces transactions a augmenté de 59 % sur un an, à 25 milliards de dollars. De même, les rachats de cibles françaises ont augmenté de 42 % pour atteindre 24,9 milliards de dollars, un record depuis six ans, qui fait de la France le dixième pays le plus ciblé au monde cette année, et le quatrième en Europe après le Royaume-Uni, l’Italie et les Pays-Bas. En revanche, les opérations domestiques se sont inscrites, pour leur part, en très net recul, de 79 % sur un an, à 13,7 milliards de dollars. Conséquence du ralentissement de l’activité, les commissions des banques d’investissement en France ont baissé de 24 % au premier semestre.