Si le recours à l’emprunt de la part des entreprises françaises s’est accéléré depuis la crise sanitaire et la mise en place des PGE, l’endettement net de leur trésorerie et de leurs placements était resté quasiment stable. Cela n’a plus été le cas au cours du troisième trimestre de 2022, selon les statistiques de la Banque de France. Au cours de ce trimestre, le flux d’emprunts bancaires a progressé nettement, atteignant 33,3 milliards d’euros, soit un montant proche de celui enregistré pour l’ensemble de 2021 (40,6 milliards). En revanche, les émissions de titres de créances (obligations) ont été négatives, à hauteur de 5,3 milliards, c’est-à-dire que les remboursements ont été supérieurs aux émissions. Au total, la dette des sociétés non financières a crû de 26,8 milliards au troisième trimestre, soit un peu moins qu’au deuxième trimestre (31,3 milliards). Le changement majeur a eu lieu du côté de la trésorerie et des autres placements : alors que le flux de placements avait été constamment positif depuis la crise sanitaire, il a été négatif au troisième trimestre, à hauteur de 31,3 milliards. Les dépôts en compte courant des entreprises ont diminué de 10,6 milliards, alors qu’ils avaient encore augmenté de 25,1 milliards au deuxième trimestre. Quant à l’encours de titres détenus par les entreprises, il a reculé de 9,7 milliards. Au total, l’endettement net des sociétés a augmenté de 58 milliards.
L'info financière en continu
Chargement en cours...
Les dernières Lettres Professionnelles
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS
Une année 2024 toujours riche en matière de fiscalité internationale
CMS Francis Lefebvre
L’immobilier dans la tempête, quels sont les enjeux ?
CMS Francis Lefebvre