Face au choc de l’inflation, qui devrait atteindre 5,6 % en 2022, l’aspiration des ménages à épargner reste très élevée, bien qu’ils craignent de ne pas y parvenir, en particulier les plus modestes d’entre eux. En effet, selon le baromètre BPCE-Audirep, 80 % des Français prévoient de réduire certaines dépenses pour faire face à la hausse des prix. Globalement, leur taux d’épargne devrait néanmoins rester nettement supérieur à la moyenne pré-Covid, aux alentours de 16,2 % en 2022 et de 15,8 % en 2023. Sans grande surprise, les ménages les plus aisés – qui anticipent des futures hausses d’impôts – maintiendront quant à eux un taux d’épargne particulièrement élevé pour compenser l’insuffisance des rendements par rapport à l’inflation.