La rareté des profils conjuguée à des besoins de recrutement importants des entreprises constituent de plus en plus des éléments de pression sur les salaires. Selon Robert Half, la rémunération reste le premier critère dans le choix des candidats pour rejoindre une entreprise. 41 % des directeurs financiers interrogés par le cabinet de recrutement observent une hausse du nombre de candidats demandant un salaire plus élevé que celui proposé lors du processus de recrutement. En outre, face à ces tensions sur le marché du travail, les entreprises essaient davantage de retenir leurs salariés. A ce titre, 29 % des dirigeants interrogés prévoient d’augmenter les salaires. Ainsi, les directeurs financiers les plus expérimentés dans les grands groupes peuvent actuellement espérer une rémunération de 200·000•euros par an, quand celle d’un directeur du contrôle de gestion atteint 160·000•euros annuels, et 150·000 euros pour un directeur de l’audit interne.
En outre, cette hausse des rémunérations devrait être couplée à une augmentation des autres types d’avantages. 43 % des entreprises sondées disent vouloir augmenter l’allocation transports en commun, et plus d’un tiers souhaitent proposer une solution de mobilité, des indemnités pour la garde d’enfants ou encore des bons d’achat en ligne.