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Les family offices diversifient de plus en plus leurs placements

Publié le 5 septembre 2024 à 17h47

Sonia Ramond-Mignon    Temps de lecture 3 minutes

A côté des actifs obligataires, qui ont retrouvé de l’attrait depuis deux ans, les grands clients privés se tournent vers des actifs alternatifs non cotés. 

Pour les family offices (FO), la préservation du patrimoine et la recherche de la rentabilité forment une double priorité qui se traduit par diverses tendances. Dans son édition 2024 parue en mai dernier, le rapport d’UBS consacré aux placements de cette catégorie d’investisseurs avait déjà constaté une évolution des portefeuilles pour satisfaire ces deux objectifs. La banque de gestion de fortune zurichoise notait chez ses clients une poursuite de l’attrait de la classe obligataire avec 19 % du montant total des actifs investis l’an dernier, contre 15 % en 2021 et 2022. Globalement, elle jugeait qu’un meilleur équilibre entre les pondérations des actions et des obligations dans les portefeuilles avait ainsi été atteint ces dernières années avec la fin de l’ère à taux zéro.

Néanmoins, s’ils plébiscitent l’obligataire, les FO ne se détournent pas pour autant des actifs risqués, l’objectif de rendement optimal restant au cœur de leur stratégie d’investissement. Ils cherchent ainsi, et ce d’une certaine façon au détriment des actifs cotés, à investir dans des classes d’actifs comme le private equity (PE), qui représente désormais 22 % des portefeuilles contre 19 % un an plus tôt.

Cette quête de diversification, constatée par toutes les banques privées gérant des UHNWI (Ultra High Net Worth Individuals, détenant plus de 30 millions de dollars d’actifs financiers) et des FO, est également confirmée par le bureau d’études Preqin. Dans sa dernière étude consacrée au sujet, celui-ci...

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