Peu à peu, les voitures électriques et hybrides s’installent dans les parcs des entreprises, quiapprécient également leur fiscalité favorable. Malgré cet avantage, le choix de ces voitures moins polluantes n’est pas toujours intéressant d’un point de vue économique.
C’est un big bang qui se profile dans les parcs automobiles des entreprises. Alors qu’aujourd’hui, 95 % des véhicules utilisés par ces dernières roulent en France au diesel, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir changer leur parc auto, pour les véhicules moins polluants que sont les hybrides, rechargeables ou non, et les électriques. Depuis une dizaine d’années, cet essor est notamment porté par les différentes mesures mises en œuvre par les gouvernements successifs, visant à décourager les conducteurs d’utiliser les véhicules les plus polluants. Récemment, cette politique s’est encore renforcée. En effet, en trois ans, l’Etat s’est engagé dans plusieurs stratégies en faveur de l’environnement qui devraient participer au développement des véhicules «verts».«Dès 2015, la loi sur la transition énergétique prévoyait de réduire de moitié les émissions de CO2, rappelle Théophane Courau, président de Fatec Group. En 2016, le gouvernement a publié la programmation pluriannuelle de l’énergie, un plan stratégique qui promeut notamment le développement des véhicules électriques. Enfin, le plan climat lancé cet été devrait accompagner la fin des moteurs thermiques (à combustion) à l’horizon 2040.» Certes, rares sont encore les entreprises qui ont choisi de se lancer. «Fin 2016, la France comptait environ 100 000 voitures électriques en circulation pour particuliers et professionnels, sur un total de 3...