(AOF) - Les Bourses européennes ont légèrement progressé. Le marché allemand s'est distingué : le Dax40 en pointe a inscrit un nouveau record au-delà des 17550 points. A Paris, la saison des résultats se poursuit avec les premières publications de sociétés du CAC 40 cette semaine. Les performances annuelles de Bouygues et de GTT ont été saluées. Les publications annuelles d’Edenred et d’Eurofins ont été sanctionnées. Le CAC 40 s'est adjugé 0,23% à 7948,40 points tandis que l'EuroStoxx50 a gagné 0,47% à 4889,91 points.
A Francfort, Puma a perdu 4,10% à 40,67 euros après la présentation de résultats annuels mitigés publiés ce matin. Le résultat net a diminué de 13,7% pour atteindre 304,9 millions d'euros, pénalisé par une dégradation du résultat financier - conséquence la dévaluation du peso argentin – et par la baisse du résultat opérationnel. Le bénéfice par action s'est élevé à 2,03 euros contre 2,36 euros en 2022", expose l'équipementier sportif allemand. L'année dernière, la marge brute de Puma a augmenté de 20 points de base pour atteindre 46,3%.
A Paris, Bouygues (+8% à 36,70 euros) a dominé l’indice CAC 40 à la faveur de résultats 2023 plus solides que prévu. Les comptes du groupe industriel diversifié ont bénéficié de la bonne performance d’Equans, société de services multitechniques rachetée à Engie en 2022. Son résultat opérationnel courant des activités a augmenté de plus de 31% en données proforma à 545 millions d’euros. La marge d’Equans a progressé de 0,6 point à 2,9%, dans le haut de la fourchette d’objectifs de 2,5% à 3%.
Eurofins (-6,65% à 54,74 euros) a enregistré la plus forte baisse du CAC 40 à la suite de la publication de ses résultats annuels. Jefferies juge "faible" le free cash flow (avant investissements dans des sites appartenant au groupe) du groupe français de laboratoires d'analyses de 626 millions d'euros. Eurofins visait un free cash flow compris entre 670 et 720 millions d'euros.
Les chiffres macroéconomiques du jour
En février 2024, la confiance des ménages se dégrade à nouveau, a indiqué l’Insee. À 89, l’indicateur qui la synthétise a diminué de deux points et s’éloigne de sa moyenne de longue période : 100 entre janvier 1987 et décembre 2023. Il était attendu à 92, selon le consensus Reuters. Les craintes des ménages concernant l’évolution du chômage a notamment augmenté. Le solde correspondant a gagné quatre points mais demeure néanmoins en dessous de sa moyenne de longue période.
La masse monétaire M3 a augmenté de 0,1% en janvier en rythme annuel en zone euro, à comparer avec un consensus de 0,3% et une hausse de 0,2% en décembre.
Les commandes de biens durables ont reculé de 6,1% en janvier aux Etats-Unis, alors qu'elles étaient attendues en repli de 4,9%. Elles avaient reculé de 0,3% en décembre. Hors défense et aéronautique, elles ont progressé de 0,1% comme attendu, après un repli de 0,6% en décembre.
L'indice S&P Case-Shiller des prix immobiliers dans les 20 plus grandes agglomérations américaines a progressé de 6,1% en décembre en rythme annuel. Les spécialistes tablaient sur une hausse de 6%. Il avait avancé de 5,4% en novembre.
Aux Etats-Unis, la confiance des consommateurs, mesurée par le Conference Board, est ressortie à 106,7 en février contre un consensus de 114,8. L'indicateur était ressorti à 110,9 en janvier.
Vers 17h30, l'euro grappille à 1,0853 dollar.