(AOF) - L’action Virbac reste volatile même si le spécialiste de la santé animale a rehaussé ses objectifs annuels au terme d’un premier semestre meilleur que prévu. Cette bonne nouvelle s’accompagne de la démission de son directeur général depuis 2017, Sébastien Huron. A la Bourse de Paris, le titre a perdu 3,05% à 350 euros après avoir alterné phase de hausse et de baisse depuis l’ouverture. Restant à conserver sur le titre, TP Icap Midcap avait relevé son objectif de cours de 319 à 362 euros, dans une note diffusée avant la publication de ces annonces.
La croissance du chiffre d'affaires à taux de change constants est désormais attendue entre 12,5% et 14,5%, soit une croissance de 7% à 9% à taux de change et périmètre constants, contre 4% à 6% précédemment.
Virbac ajoute que son ratio de "résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d'acquisitions" sur "chiffre d'affaires" " devrait se consolider autour de 16% à taux de change et périmètre constants, alors qu'il était précédemment attendu autour de 15%.
A périmètre réel, l'impact des acquisitions Sasaeah et Globion devrait être légèrement accrétif sur ce ratio, affirme le groupe.
Sur le premier semestre, la croissance du chiffre d'affaires est attendue autour de 16% à taux de change constants et à environ 11% à taux de change et périmètre constants. Virbac précise que cette tendance "devrait se poursuivre sur le second semestre " dans le contexte d'un marché de la santé animale particulièrement porteur.
Selon TP Icap Midcap, "la capacité de surperformance historique du groupe sur son marché de référence est confortée" par les acquisitions qui pourraient potentiellement doubler de taille, ainsi que par l'augmentation des investissements de capacité, et par la montée en charge de la R&D depuis 2022 "porteuse de lancements dont les ventes additionnelles sont estimées à 50-80 millions par an d'ici 2027".
Alors le groupe maintenait son ambition de porter la profitabilité à 20% à l'horizon 2030 (soit une hausse de 5 points entre 2023 et 2030), le broker restait " dans un scénario plus prudent d'atterrissage de la marge à 18,6% en 2030 ".