(AOF) - Au rebond à l'ouverture de la séance ce mercredi, les marchés européens ont clôturé de nouveau dans le rouge. La veille, ils avaient reculé sur fond de regain de tensions géopolitiques lié au conflit en Ukraine. Le CAC 40 a perdu 0,43% à 7198,45 points et l'Eurostoxx 50 s'est aussi replié de 0,43% à 4730,74 points. A Wall Street, les indices baissent également, avant les résultats trimestriels de Nvidia. Le Dow Jones recule de 0,15% vers 17h30.
Les investisseurs ont pris connaissance de la Revue de la stabilité financière de novembre 2024 de la BCE publiée aujourd'hui.
L'institution monétaire estime que les vulnérabilités en matière de stabilité financière sont élevées dans un environnement volatil. Les risques pesant sur la croissance économique de la zone euro se sont déplacés vers le bas alors que l'inflation s'est rapprochée de 2%, tandis que les marchés financiers ont connu plusieurs pics de volatilité prononcés mais de courte durée au cours des derniers mois.
"Les perspectives de stabilité financière sont assombries par l'aggravation des incertitudes macrofinancières et géopolitiques, ainsi que par la montée des incertitudes en matière de politique commerciale", a déclaré Luis de Guindos, vice-président de la BCE.
La séance a également été marquée par le nouveau plus haut historique touché par le Bitcoin. La plus célèbre des cryptomonnaies enchaîne record sur record depuis la réélection de Donald Trump à la tête de la Maison Blanche. Le Bitcoin a touché 94673 dollars, portant ses gains depuis le début de l'année à 122%
Au chapitre des valeurs, Elior s'est effondré, enregistrant la plus forte baisse de l'indice SBF 120. Après la présentation de comptes annuels plutôt solides, les marchés ont sanctionné les perspectives trop prudentes du spécialiste de la restauration collective.
En revanche, Edenred a fini en tête du CAC 40 bénéficiant d'un relèvement de Jefferies.
Ce soir, après la clôture des marchés à Wall Street, Nvidia dévoilera ses résultats trimestriels qui feront réagir demain matin les marchés. Avec une capitalisation de plus de 3 600 milliards de dollars, la multinationale américaine enregistre à ce stade de l'année un gain annuel de quasiment 200%.