(AOF) - Les marchés européens ont clôturé dans le vert après l'audition au Congrès du président de la Fed Jerome Powell, qui a déclaré ne pas vouloir "précipiter" une baisse des taux. Dans le même temps, la guerre commerciale lancée par Donald Trump se poursuit avec l'instauration de droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium. Côté valeurs, Kering a progressé après la publication de ses résultats 2024 moins dégradés qu'attendu grâce à un bon contrôle des coûts. L'indice CAC 40 a gagné 28% à 8028,90 points tandis que l'EuroStoxx50 s'est adjugé 0,62% à 5391,72 points.
En Europe, Unicredit (-0,93% à 46,78 euros) est cantonnée à la dernière place de l’indice italien FTSE MIB. Après avoir enregistré des profits record en 2024 en affichant 9,31 milliards d'euros de bénéfice net ajusté, Unicredit prévoit d'égaler sa performance cette année. Elle devrait dans le même temps connaître une baisse de ses revenus à un peu plus de 23 milliards d'euros en raison d'un repli modéré de ses revenus d'intérêt. En 2024, le groupe a enregistré une progression de 4,3% de ses revenus à 24,844 milliards d'euros.
En France, Kering a gagné 1,31% à 247,40 euros après la publication de ses résultats 2024 moins dégradés qu'attendu grâce à un bon contrôle des coûts. Sur cette période, le groupe de luxe dirigé par François Henri-Pinault a vu son résultat opérationnel courant chuter de 46% à 2,55 milliards d'euros, faisant ressortir une marge opérationnelle courante de 14,9% en 2024, contre 24,3% en 2023. Les analystes étaient cependant plus pessimistes, anticipant respectivement 2,467 milliards d'euros et 14,5%.
Plus forte hausse de l'indice SBF120, Beneteau a bondi de 17,70% à 10,24 euros. Hier soir, le spécialiste de la plaisance a indiqué que sa marge opérationnelle courante 2024 serait "sensiblement supérieure aux dernières prévisions", en raison d'une fin d'année meilleure qu'anticipé. Elle était attendue entre 4% et 6% contre un consensus de 4,7%.
Les chiffres macroéconomiques du jour
" Notre politique monétaire étant désormais nettement moins restrictive qu'auparavant et l'économie restant forte, nous n'avons pas besoin de nous précipiter pour ajuster notre politique monétaire ". Telle est la position qu'a défendue Jerome Powell ce mardi pour son audition bisannuelle de politique monétaire devant la commission du Sénat chargé de la Banque, de l'Immobilier et des Affaires urbaines
Vers 17h45, l'euro grappille 0,43% à 1,0349 dollar.