(AOF) - Les marchés européens ont terminé en ordre dispersé cette dernière séance de la semaine après la publication des indices PMI. On notera une baisse inattendue de l'activité dans le secteur privé en France en février en raison de la dégradation de la situation dans le secteur des services. Côté valeurs, Air Liquide a touché un plus haut historique après le relèvement de son objectif de marge. De son coté, GTT a bondi au sein du SBF 120 après la publication de solides résultats en 2024. Le CAC 40 a gagné 0,39% à 8154,51 points mais a perdu sur la semaine 0,29% sur l'ensemble de la semaine.
En Europe, Standard Chartered (+3,82% à 1183,50 pence) a affiché la plus forte hausse du FTSE 100 grâce à la présentation de résultats annuels solides et l'annonce d'une nouveau programme de rachat d'actions de 1,5 milliard de dollars. Depuis la présentation de ses résultats 2023, la banque britannique très présente en Asie a désormais annoncé la distribution de 4,9 milliard de dollars à ses actionnaires. En 2024, la concurrente d'HSBC a enregistré une progression de 18% de son bénéfice imposable – qui sert de référence pour les sociétés britanniques – à 6 milliard de dollars.
A Paris, Air Liquide (+3,25% à 178,40 euros) a caracolé en tête du CAC40 et a atteint un plus haut historique après un nouveau relèvement de ses objectifs de marge. Le groupe spécialiste des gaz industriels vise désormais une hausse totale de 460 points de base de sa marge opérationnelle hors effet énergie sur 5 ans (2022-2026). L'ambition initiale communiquée en mars 2022 était d'une hausse de 160 points de base sur 4 ans de 2022 à 2025. Elle a déjà été doublée en février 2024 à + 320 points de base.
GTT (+15,92% à 155,10 euros) a affiché la plus forte hausse de l'indice SBF 120 après la publication de solides résultats 2024. Le chiffre d'affaires a bondit de 50% 641 millions d'euros, "bénéficiant de l'augmentation du nombre de méthaniers en construction et, dans une moindre mesure, de la croissance de l'activité digitale" (+85,1% à 15,6 millions d'euros). L'Ebitda ajusté ressort à 388 millions d'euros, soit une progression de 65%, "reflétant la croissance importante du chiffre d'affaires dans les activités principales ainsi qu'une bonne maîtrise des coûts".
Les chiffres macroéconomiques du jour
Le secteur privé français a enregistré en février son plus fort recul depuis septembre 2023, a indiqué S&P Global. L'indice des directeurs d'achat (PMI) Composite, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, est ressorti à 44,5, selon une estimation flash, contre un consensus de 48 et 47,6 en janvier. Le PMI pour les services est passé de 48,2 à 44,5 entre janvier et février. Il était attendu à 48,8. Le PMI pour le secteur manufacturier est, lui, passé de 45 à 45,5 entre janvier et février. Il était attendu à 45,3.
En février, le climat des affaires en France s’améliore légèrement de nouveau, indique l'Insee ce vendredi. À 96, l’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, gagne un point, et reste en deçà de sa moyenne de longue période (100). Le climat des affaires augmente dans les services et l’industrie, il est stable dans le commerce de détail et se dégrade dans le bâtiment
Le secteur privé de la zone euro a enregistré une croissance légèrement inférieure aux attentes en février, selon une première estimation. L'indice des directeurs d'achat (PMI) Composite, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, est ressorti à 50,2 en février contre un consensus de 50,5 a indiqué S&P Global. Il était de 50,2 en janvier. Dans le détail, le PMI pour les services est passé de 51,3 à 50,7 entre janvier et février. Il était attendu à 51,5. Le PMI pour le secteur manufacturier est, lui, passé de 46,6 à 47,3 entre janvier et février. Il était attendu à 46,9.
En Allemagne, l'indice des directeurs d'achat (PMI) Composite, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, est ressorti à 51,0 en février contre un consensus de 50,8 a indiqué S&P Global. Il était de 50,5 en janvier. Dans le détail, le PMI pour les services ressort à 52,2 contre 52,4 attendu après 52,5 en janvier. Le PMI pour le secteur manufacturier est, lui, passé de 45 à 46,1 entre janvier et février. Il était attendu à 45,4.
Aux Etats-Unis, l'indice des directeurs d'achat (PMI) Composite, qui prend en compte les secteurs manufacturier et des services, est ressorti à 50,4 en février après 52,7 en janvier. Le PMI manufacturier est passé de 51,2 à 51,6 entre janvier et février. Il était attendu à 51,3. Le PMI pour les services est passé de 52,9 à 49,7. Il était attendu à 53.
Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis se sont élevées à 4,08 millions d'unités en janvier en rythme annuel, ressortant sous le consensus de 4,13 millions d'unités. Elles s'étaient élevées à 4,29 millions d'unités en décembre.
L'indice de la confiance des consommateurs de l'Université du Michigan est ressorti à 64,7 en février après 71,1 en janvier. Il était attendu à 67,8.
Vers 17h45, l'euro perd 0,29% à 1,0467 dollar.