(AOF) - Thales a publié ses résultats 2024, marqués par une forte hausse des profits. Le résultat net consolidé, part du groupe, a bondi de 39 % à 1,42 milliard d'euros et l’Ebit ajusté a augmenté de 13,4% à 2,42 milliards d'euros. Ce dernier a progressé de 5,7 % en organique et le consensus s’élevait à 2,35 milliards d'euros. Le groupe spécialisé dans l’aérospatiale, la défense et la sécurité affiche une marge d’Ebit de 11,8 % contre 11,6% en 2023. La marge a cependant reculé de 0,3 point en organique.
Le chiffre d'affaires a progressé de 11,7 %, dont 8,3 % en organique, à 20,6 milliards d'euros, porté par une dynamique solide dans les secteurs de la Défense et de l'Aérospatial.
Le free cash-flow opérationnel des activités poursuivies a progressé de 9 % à 2,14 milliards d'euros, avec un taux de conversion de 114 %.
Sur plan commercial, les prises de commandes ont atteint 25,3 milliards d'euros, en hausse de 9 %. Elles ont progressé de 6% en organique. Thales affiche ainsi un carnet de commandes record de 50,6 milliards d'euros.
"Le niveau historique du carnet de commandes offre une visibilité sans précédent dans l'ensemble de nos activités" a souligné le PDG, Patrice Caine.
Thales a proposé un dividende de 3,70 euros par action, représentant 40 % du résultat net ajusté. Il s'élevait à 3,40 euros par action au titre de 2023. Un acompte sur dividende de 0,85 euros par action a été distribué le 5 décembre 2024. Le solde de 2,85 euros sera mis en paiement le 22 mai 2025.
Pour 2025, Thales vise un book-to-bill supérieur à 1, une croissance organique du chiffre d'affaires entre 5% et 6%, et une marge d'Ebit ajusté entre 12,2% et 12,4%, en amélioration de 40 à 60 points de base. En outre, le groupe devrait maintenir en 2025 un taux de conversion en cash élevé, situé entre 95 et 100%.
Le groupe anticipe des investissements supérieurs à 700 millions d'euros pour soutenir la croissance, notamment dans le secteur de la Défense. Thales précise que les nouvelles mesures fiscales en France pourraient entraîner une charge fiscale supplémentaire d'environ 80 millions d'euros.