(AOF) - Air France-KLM (+31,27% à 11,56 euros) a enregistré la semaine dernière la deuxième plus forte hausse du SBF120 à la faveur d'une fin d'année solide. La compagnie aérienne a enregistré un résultat opérationnel de 396 millions d'euros au quatrième trimestre contre une perte de 56 millions d'euros, un an plus tôt. Le marché visait seulement 160 millions. Stifel explique cette surperformance par une croissance de la recette unitaire plus élevée que prévu. Cet indicateur clé du secteur a augmenté de 4,4% grâce à une hausse des coefficients de remplissage des activités passagers et cargo.
Pour la première activité, elle correspond à la recette pour un siège offert ou pour un passager payant transporté sur un kilomètre et pour la seconde à la recette pour une tonne offerte ou transportée au kilomètre.
Sur l'ensemble de 2024, la compagnie aérienne a généré un chiffre d'affaires à 31,5 milliards d'euros, en hausse de 4,8% grâce à une augmentation de la capacité de 3,6%, à des recettes unitaires stables et à une augmentation du chiffre d'affaires externe de l'activité Maintenance.
Le résultat d'exploitation est cependant en baisse de 6% à 1,601 milliard d'euros, faisant ressortir une marge d'exploitation de 5,1%, en repli de 0,6 point. Le coût unitaire est en hausse de 3,2 % par rapport à 2023, en raison de la premiumisation, du mix de trafic moyen/long-courrier et des augmentations salariales.
Des perspectives 2025 positives
Pour 2025, Air France-KLM prévoit une capacité en hausse de 4-5% par rapport à 2024 et une augmentation du coût unitaire à un chiffre bas.
Le groupe anticipe aussi des dépenses d'investissement nettes comprises entre 3,2 et 3,4 milliards d'euros et un levier d'endettement (dette nette sur Ebitda) compris entre 1,5x et 2,0x, en ligne avec sa fourchette cible à moyen terme.
La société a confirmé ses perspectives à moyen terme sur la période 2026-2028, conformément aux perspectives fournies lors de la Journée investisseurs 2023. La compagnie aérienne anticipe une marge opérationnelle supérieure à 8%, un flux de trésorerie libre ajusté significativement positif, une réduction des coûts unitaires et un levier d'endettement permettant une notation investment grade.