(AOF) - A la Bourse de Madrid, Inditex dévisse de 7,01% à 45,24 euros. Le géant espagnol a fait état de résultats solides et conformes aux attentes, au titre de son exercice décalé qui s’est achevé le 31 janvier. Mais ses ventes ont ralenti comparé à 2023 et continuent de ralentir en début d'année. Le groupe a dégagé le bénéfice le plus élevé de son histoire à 5,87 milliards d'euros, ressortant en hausse de 9% par rapport à 2023 et de 42% par rapport à 2022. L'Ebitda s'est amélioré de 8,9% à 10,7 milliards d'euros.
L'enseigne de prêt-à-porter, propriétaire de Zara, Pull&Bear, Bershka, Massimo Dutti, Oysho et Stradivarius, a, par ailleurs, vu sa marge brute progresser de 7,6% à 22,3 milliards d'euros.
Les ventes atteignent 38,63 milliards d'euros (contre 38,57 milliards de consensus), en progression de 7,5% sur un an, après une croissance à deux chiffres (+10,37 %) lors de l'exercice précédent.
"Reste que le premier trimestre d'Inditex a démarré un peu plus lentement, avec des ventes en magasins et sur Internet seulement en hausse de 4% à taux de changes constants sur la période du 1er février au 10 mars, après une croissance de 11% l'année précédente", pointe UBS, qui adopte une recommandation Neutre sur le dossier.
"Les excellents chiffres de ventes et de bénéfices montrent la solidité de la croissance rentable du groupe Inditex", a, pour sa part, déclaré le directeur général Oscar Garcia Maceiras dans un environnement marqué par les fortes tensions générées par la hausse des droits de douane américains. Les Etats-Unis sont le deuxième marché d'Inditex après l'Espagne.
Le dividende, de l'ordre de 1,68 euro, s'affiche en augmentation de 9% en rythme annuel.
Inditex emploie 161 000 personnes et gère 5 600 boutiques dans le monde.