(AOF) - Si l'action Parrot a progressé au cours des premières minutes de cotation, elle a perdu 9,77% à 7,94 euros. Le spécialiste des microdrones professionnels a prévenu que le chiffre d'affaires du premier trimestre 2025 devrait reculer par rapport à la même période en 2024, reflétant les incertitudes conjoncturelles actuelles. "Cette évolution ne préjuge pas de la capacité du groupe à saisir les opportunités de croissance en 2025 et à continuer d'oeuvrer pour s'inscrire dans une trajectoire de profitabilité" a cependant souligné la société.
L'année 2024 a été caractérisée par une nette réduction des pertes de Parrot. Le groupe a accusé une perte nette part du groupe de 9,2 millions d'euros contre une perte de 32,5 millions un an plus tôt. Dans le même temps, la perte opérationnelle est passée de 30 millions d'euros à 7,3 millions. Ce dernier est même positif à hauteur de 2,6 millions d'euros au second semestre. Il a notamment profité de l'augmentation de la part des nouvelles générations de microdrones au cours de cette période.
Les comptes du spécialiste des microdrones professionnels ont profité d'une baisse de 11% des dépenses opérationnelles, conjuguée à une forte croissance de l'activité. Le chiffre d'affaires consolidé a progressé de 20 à 78,1 millions d'euros.
Au 31 décembre 2024, la trésorerie s'élève à 33,6 millions d'euros, contre 28,1 millions d'euros à fin décembre 2023. La trésorerie nette des dettes IFRS 16 du groupe s'élève à 24,8 millions d'euros, contre 19,7 millions d'euros à fin décembre 2023.
"Alors que l'intérêt pour des microdrones sécurisés et autonomes est mis en lumière par la prépondérance des nouvelles technologies dans les conflits contemporains, Parrot entend capitaliser dans les années à venir sur la hausse des budgets de défense notamment dans les zones géographiques où il est présent", explique la société dans ses perspectives.
"Néanmoins, dans un environnement géopolitique et économique incertain, la performance commerciale du groupe, notamment de l'activité microdrones, reste soumise à des variations dont la direction et l'ampleur sont difficiles à anticiper à moyen terme, compte tenu du temps de latence des prises de décision dans le secteur de la défense".