(AOF) - "La dette des administrations publiques au sens de Maastricht, soit la dette brute consolidée en valeur nominale, augmente de 202,7 milliards d'euros en 2024 pour s’établir à 3 305,3 milliards d'euros", selon l'Insee. Exprimée en pourcentage du PIB, la dette publique augmente à 113%, après 109,8% fin 2023 et 111,4% fin 2022. La hausse de l’endettement s’accompagne cependant d’une légère augmentation de la trésorerie (+16,7 milliards d'euros). Ainsi, la dette publique nette s’accroît moins que la dette brute, de 190,5 milliards d'euros, et s’établit à 104,7% du PIB.
L'augmentation de la dette publique en 2024 résulte essentiellement de la hausse de la dette de l'État (+170,5 milliards d'euros), qui s'endette via des titres de court et de long terme (+171,9 milliards d'euros).
En parallèle, l'État rembourse des crédits de long termes (-1,4 milliard d'euros).
La contribution des APUL (administrations publiques locales) à la dette publique augmente également (+13,8 milliards d'euros), sous la forme de titres de créances négociables de long terme (+6,4 milliards d'euros) et d’emprunts de long terme (+6,8 milliards d'euros).
L’augmentation des titres est portée notamment par Île-de-France Mobilités (+1,4 milliard d'euros) et par la Société des Grands Projets (anciennement Société du Grand Paris, +1,9 milliard d'euros), tandis que l’augmentation des emprunts est portée par les communes (+ 3,2 milliards d'euros), les départements (+2,3 milliards d'euros), et les régions (+3,4 milliards d'euros).