(AOF) - Engie (+1,46% à 18,43 euros) enregistre une des plus fortes hausses de l'indice CAC 40 grâce à une note de Jefferies. Le broker a relevé sa recommandation sur le titre de l'énergéticien de Conserver à Acheter et rehaussant l'objectif de cours de 16,60 à 20 euros. Il pense que le scénario d'investissement est nettement plus convaincant, avec de la visibilité sur les bénéfices et des risques gérables. " Nous pensons que cette proposition est suffisamment attrayante pour susciter un intérêt accru de la part des investisseurs et une revalorisation par rapport à ses pairs", explique le broker.
En outre, Jefferies estime que les risques mis en évidence dans sa note de rétrogradation de janvier dernier sur Engie sont dans l'ensemble désormais gérables.
Le risque politique français est moins prononcé à court terme en raison de l'adoption du budget 2025, et le bureau d'études estime que le risque de nouvelles taxes dans les années à venir est maîtrisable.
"La faiblesse d'Engie Brasil est déjà intégrée dans le cours de l'action, et nous voyons peu de possibilités de détérioration supplémentaire", relève Jefferies qui considère Engie comme une entreprise défensive convaincante, avec un profil de dividende attrayant.
Pour le broker, la croissance typique des services publics aidera l’énergéticien français à poursuivre son redressement et à obtenir une valorisation plus proche des moyennes sectorielles à long terme.
Fin février dernier, Engie a annoncé la révision à la hausse de ses perspectives pour l'exercice 2025. Dans un contexte de réduction de la volatilité et d'une baisse des prix de l'énergie, et compte tenu d'un résultat financier net récurrent meilleur qu'attendu pour l'ensemble de l'année, le groupe énergétique vise désormais un résultat net récurrent part du groupe compris entre 4,4 et 5 milliards d'euros. Il le prévoyait auparavant dans une fourchette comprise entre 3,9 à 4,5 milliards d'euros.
L'EBIT hors nucléaire est quant à lui attendu dans une fourchette indicative de 8 à 9 milliards d'euros contre de 7,9 à 8,9 milliards d'euros précédemment.