(AOF) - Le conseil de surveillance de STMicroelectronics N.V. a souhaité faire 3 commentaires sur les déclarations faites dans la presse italienne le 9 avril. Le fabricant de semi-conducteurs indique ainsi que les accusations concernant les transactions personnelles effectuées par les 2 membres du directoire de la société à la veille des publications des résultats financiers sont fausses.
" Les ventes d'actions effectuées pendant la période d'interdiction (blackout period) de la société ont été réalisées par l'administrateur du plan d'actions de la société, par le biais d'une procédure automatique, afin de se conformer aux règles fiscales suisses pour les membres du directoire et étaient légales et conformes à la politique de la société ", précise le groupe franco-italien.
Concernant l'action collective (class action) en cours, le conseil de surveillance a examiné les processus et estime que la société dispose d'une bonne défense contre les allégations.
Le conseil de surveillance a par ailleurs approuvé à l'unanimité les détails du projet de la société de remodeler l'empreinte industrielle de la société, en accélérant la capacité de production de plaquettes en silicium 300 mm et carbure de silicium 200 mm, annoncés aux marchés le 31 octobre l'année dernière et le 30 janvier cette année. Ce plan permet une amélioration majeure de la compétitivité de la société.
Enfin, le conseil de surveillance exprime son soutien renouvelé à Jean-Marc Chéry, Lorenzo Grandi et à l'équipe de direction, notamment dans leur capacité à exécuter la transformation dans une période difficile pour l'industrie des semi-conducteurs.
Cette mise au point intervient alors que l'Italie, qui est actionnaire du groupe, est de plus en plus mécontente du PDG de STMicroelectronics, Jean-Marc Chery, et souhaite que Paris soutienne un effort pour le remplacer, a déclaré un fonctionnaire italien, a rapporté hier Reuters.