(AOF) - Stellantis (-3,91% à 7,665 euros) a affiché la plus forte baisse du CAC 40 après la présentation d’estimations de facturations décevantes au premier trimestre. Pénalisées par l’Amérique du Nord, elles ont baissé de 9% à 1,2 million d'unités au niveau mondial. Le constructeur automobile invoque "la baisse de la production en Amérique du Nord en conséquence d'une période prolongée de vacances en janvier" et en Europe élargie "l'impact conjugué de la transition vers de nouveaux produits et de la baisse des volumes de véhicules utilitaires légers".
Le terme de “facturations” décrit "le volume de véhicules livrés aux concessionnaires, aux distributeurs ou directement par l'entreprise aux clients de détail et aux flottes, qui détermine la reconnaissance du revenu".
Les facturations ont chuté de 20% à 325 000 aux Etats-Unis et de 8% à 568000 en Europe élargie. Le groupe a par ailleurs signalé pour les Etats-Unis "une stabilisation de la part de marché du commerce de détail" et un mois de mars ayant connu le niveau le plus élevé de commandes au détail depuis juillet 2023.
Sur l'ensemble du "troisième moteur" de Stellantis, les facturations ont augmenté globalement de 13 000 unités, ce qui représente une hausse de 4 %, principalement due à une augmentation de 19 % en Amérique du Sud, qui a plus que compensé la baisse des livraisons au Moyen-Orient et en Afrique, en Chine, en Inde et dans la région Asie-Pacifique.
Stellantis a "maintenu sa position de leader" en Amérique du Sud grâce à la forte hausse du marché automobile, en particulier au Brésil et en Argentine. Au Moyen-Orient et en Afrique, la baisse des facturations de 15 % est "principalement due à l'impact des restrictions à l'importation en Algérie, en Tunisie et en Égypte".
Le constructeur automobile présentera son chiffre d'affaires du premier trimestre le 30 avril. Il vise cette année, une croissance du chiffre d'affaires, avec une marge opérationnelle courante à "un chiffre" et un free cash-flow industriel positif.