Des consolidations qui en annoncent d’autres
La forte augmentation des annonces d’opérations de croissance externe début 2014 n’est pas étonnant. Pfizer s’intéresse à AstraZeneca, General Electric et Siemens découvrent un intérêt soudain pour les actifs d’Alstom, Lafarge et Holcim décident de convoler en justes noces, pour ne parler que des plus récents mouvements. Cette tendance soudaine s’explique par le fait que les conditions qui étaient favorables au F&A depuis plusieurs semestres sont toujours présentes : groupes au bilan solide et à forte génération de cash, conditions de financement très favorables, actifs à des prix attrayants, un remède à la faiblesse de la demande…
Des signaux au vert
Le pilotage rassurant de la BCE et les mesures efficaces prises pour diminuer les risques de crise financière systémique ont permis de pallier le manque de visibilité de l’environnement européen. La forte baisse des taux d’intérêt dans les pays de la périphérie ont permis aux dirigeants des grands groupes d’envisager de se lancer dans des opérations stratégiques de taille.
Effet boule de neige
Une transaction en annonce souvent une autre. Les acteurs d’un secteur se doivent de réagir à une opération de consolidation qui va les toucher dans leur positionnement stratégique. Alors que 2013 a été l’année des opérations dans le secteur des télécommunications, ce mouvement devrait se poursuivre en 2014. Mais, désormais, d’autres secteurs, celui de la santé ou de l’industrie par exemple, devraient alimenter la vague et être, logiquement, un soutien non négligeable aux marchés boursiers.
A quand une reprise des investissements organiques ?