Sur l’ensemble de l’année 2024, les marchés primaires actions et obligations, de même que celui des crédits syndiqués et du M&A ont évolué positivement pour les corporates français, grâce à un bon premier semestre. Les volumes d’activité se sont inscrits en hausse, sur fond de liquidités abondantes. Mais si l’activité en matière de syndication de crédit a nettement rebondi, le bilan favorable est à nuancer pour les émissions obligataires, qui ont moins progressé que la moyenne des émissions euro, ainsi que pour le marché actions et celui du M&A. La crise politique a, en effet, affecté ces trois marchés : elle a contribué à renchérir le coût des émissions obligataires en fin d’année et surtout à geler le marché actions au second semestre, de même que les fusions-acquisitions.