Cette année, la GRI se penche sur la sécurité des retraites dans le monde et révèle les pays les plus performants dans le domaine.
En dépit des avancées positives de nombreux pays dans l’Indice mondial des retraites (GRI), la sécurité des retraites reste précaire en 2024. Dans le monde entier, un nombre croissant de personnes réalisent qu’elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes pour financer leur retraite.
L’enquête annuelle Natixis internationale auprès des investisseurs individuels révèle que le nombre de personnes déclarant qu’il leur incombe de plus en plus de financer leur retraite, plutôt que de compter sur les régimes de retraite publics et privés, est passé de 67 %1 à 81 %2 de 2015 à 2023.
Sur cette période, les investisseurs ont vu leur inquiétude augmenter alors que les tendances à long terme, comme le passage de régimes de retraite à prestations définies à des régimes à cotisations définies et l’augmentation rapide de la dette publique, ont fait face à des chocs à court terme tels que la crise Covid, l’inflation et la volatilité des marchés. En fin de compte, l’isolement conduit de nombreuses personnes à désespérer de pouvoir bénéficier d’un revenu décent à l’âge de la retraite.
Interrogés à ce sujet, un investisseur sur cinq (19 %) déclare que même s’il avait économisé 1 million de dollars, il ne pourrait pas se permettre de prendre sa retraite, une affirmation qui inclut 18 % de ceux qui ont déjà accumulé 1 million de dollars.2
Le rapport de cette année se penche sur les enjeux essentiels qui pèsent sur la sécurité des retraites à l’échelle mondiale et révèle quels sont les pays les mieux classés dans ce domaine.