L’ESG devrait continuer son essor grâce aux ambitions combinées des gouvernements et des autorités monétaires. A la lumière de ces perspectives, le périmètre d’actifs investissables pourrait augmenter et viendrait satisfaire la demande soutenue des investisseurs. Découvrez un bref état des lieux de la situation en 2021.
Aujourd’hui, les prix du carbone sont encore trop bas pour dissuader l’investissement dans ce domaine et favoriser la neutralité carbone d’ici 2050. Les problématiques sur le Climat, et plus largement l’approche responsable des acteurs de la finance ont un rôle essentiel à jouer dans nos sociétés, mais celui-ci ne pourra toutefois se substituer aux engagements politiques sur le sujet ; impliquer les pays les moins respectueux de cette approche ainsi que les vendeurs d’hydrocarbures sont deux axes à explorer afin de limiter les externalités négatives.
Sans équivoque, l’ESG devrait continuer son essor grâce aux ambitions des gouvernements et des autorités monétaires. Malgré la crise que nous traversons et au moment où la Chine annonce sa volonté d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060, l’agenda d’une reprise plus verte n’a pas été sacrifié sur l’autel de la reprise économique à tout prix, au contraire, il est passé sur le devant de la scène dans les discussions internationales, en Europe et aux Etats-Unis.
En Europe, les enjeux climatiques et environnementaux vont se voir attribuer un tiers du plan de relance « Next Generation EU ». En effet, le plan français – comme celui des 26 autres Etats membres – prévoit que 37 % des dépenses soient allouées aux objectifs environnementaux européens avec pour objectif la neutralité carbone à horizon 2050. Dans cet élan, la loi européenne sur le climat, qui constitue l'un des éléments du pacte vert pour l'Europe, a pour objectif de traduire dans la législation l'objectif d'une Union neutre pour le climat d'ici à 2050.
Aux Etats-Unis, l’élection de Joe Biden à la Maison Blanche devrait offrir ...
