Accélération des cycles économiques, allongement de la période d’inflation, nombre croissant des réglementations, tensions géopolitiques, obsolescence des outils historiques… dans un contexte de plus en plus changeant et parfois imprévisible, une nécessité s’impose : faire évoluer le pilotage de la performance d’une entreprise, avec de nouveaux logiciels d’Enterprise Performance Management (EPM). Des logiciels à même d’aider les entreprises dans leur prise de décision. Face à une multitude de solutions, il n’est pas toujours aisé de choisir. Le livre blanc « Pilotage de la performance et digitalisation », publié par KPMG le 21 novembre 2024 donne aux entreprises de premiers repères, cas d’usage à l’appui.
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Pour une prise de décision éclairée et transverse : l’outil EPM
Des « jumelles » pour regarder au loin et un « rétroviseur » pour faire le bilan, c’est la double fonctionnalité d’une solution EPM. Oui, ce type d’outil permet de prévoir et d’anticiper, notamment par l’analyse de ce qui s’est passé. Or, aujourd’hui, les logiciels EPM ont franchi une étape de taille et sont en train de révolutionner le pilotage de la performance. Plus grande fiabilité, fonctionnalités collaboratives et de partage de l’information entre différentes équipes, ergonomie « orientée utilisateur », prise en main intuitive, nouvelles modalités de restitution de l’information… les avantages de ces solutions sont manifestes. Ajoutons à cela le développement de l’usage de l’IA, qui donnera à terme la capacité aux EPM de traiter des données de plus en plus massives. Course à la technologie oblige, certaines solutions d’EPM utilisent déjà l’IA générative avec, par exemple, la possibilité de questionner les données en langage naturel pour générer un graphique. Parallèlement, d’autres s’appuient sur une IA prédictive ou « Machine learning » pour prédire automatiquement des événements futurs sur la base de données passées.
Le meilleur outil est l’outil adapté aux besoins de l’entreprise
Insistons sur un point, et c’est là l’un des enseignements majeurs du dernier livre blanc de KPMG, il n’y a pas de « meilleur » outil à proprement parler. Avant de choisir une nouvelle solution EPM plutôt qu’une autre, il faut surtout déterminer celle qui sera la plus adaptée aux besoins d’abord fonctionnels de l’entreprise.
Les questions à se poser en amont sont alors nombreuses. Plusieurs critères doivent guider le choix de l’outil :
- Le contexte propre à l’entreprise : son secteur d’activité, sa stratégie de croissance, etc.
- Les besoins en termes de processus et de reporting. À titre d’exemple, nous pensons notamment à l’arrivée de la CSRD. Cette nouvelle obligation de reporting exigera une collaboration fluide entre la direction financière et la direction de la durabilité. À cet égard, un logiciel EPM adapté peut être d’un grand secours.
- Le ou les destinataires cibles de l’outil : Direction Financière ? Direction des Ressources Humaines ? Fonctions commerciales ?
- L’écosystème actuel et à venir des outils utilisés par l’entreprise.
En un mot, on l’aura compris, choisir un EPM peut être complexe. Il s’agit donc de se faire accompagner dès la phase de questionnement.
Au-delà de la performance de l’outil, la nécessité d’un accompagnement au changement
L’intégration d’une nouvelle solution EPM n’est pas un geste anodin pour une entreprise. Ce type d’outil change la façon de travailler des collaborateurs.
Le rôle d’un cabinet de conseil pluridisciplinaire comme KPMG est tout d’abord celui d’accompagner ce changement à chaque étape : aider à définir et aligner les besoins, à se poser les bonnes questions pour mieux orienter le choix, à étudier les différents outils disponibles, à concevoir et mettre en œuvre le logiciel sélectionné, à autonomiser les équipes et à contribuer à l’amélioration de la solution. Tout cela, pour atteindre un objectif : faciliter la prise de décision, grâce à la digitalisation et l’automatisation des processus de pilotage de la performance.
En bref, aujourd’hui, une vague de solutions EPM innovantes émerge sur le marché. Nombreuses, elles viennent densifier le paysage des applications utilisées par les fonctions Finance. Bien plus, elles font bouger les lignes au sein même de l’entreprise. Rappelons en effet qu’un logiciel EPM nouvelle génération évite aux équipes un traitement manuel de la remontée d’informations, en sécurise le processus, permet de renforcer et de fluidifier la collaboration entre les différentes fonctions d’une entreprise, etc. On saisit bien tout l’apport de la digitalisation et de l’automatisation du pilotage de la performance. Toutefois, pour bénéficier entièrement des atouts de ces nouveaux outils, identifier avec précision les besoins fonctionnels et techniques actuels et à venir de l’entreprise, et prendre le temps de choisir la solution adéquate apparaissent incontournables.