La transition vers une alimentation plus durable s'est poursuivie en 2020 comme en témoigne la montée en puissance des objectifs de réduction d'émissions et de déchets alimentaires de la part de plusieurs acteurs de premier plan de l'industrie alimentaire.
L’intérêt des consommateurs pour une alimentation propre et durable continue de se concentrer autour de plusieurs sujets comme les déchets alimentaires, le transport aérien, les labels plus écologiques, les repas sans viande, la viande cultivée en laboratoire et les produits biologiques, entre autres.
Le véganisme fait partie de ces choix de régime alimentaire et de mode de vie qui se répandent de plus en plus. Cette montée en popularité a été confirmée par les 500 0001 personnes qui ont relevé le défi Veganuary (janvier sans viande) en 2021, soit deux fois plus qu’en 2019.
Le véganisme peut également contribuer aux efforts déployés par les pouvoirs publics pour réduire les émissions de CO2 car une moindre consommation de viande entraîne une réduction des émissions au niveau national.
Cela étant, s'il s'agit d'une tendance en plein essor chez les consommateurs, investir dans ce domaine est loin d'être simple.
L'un des principaux problèmes est le manque de sociétés purement axées sur ce secteur. Par exemple, seules quelques entreprises exclusivement végétaliennes et s'adressant directement aux consommateurs arrivent sur le marché, tandis que les supermarchés traditionnels gagnent du terrain dans ce secteur en proposant leurs propres plats végétaliens sur les points de vente.
Bien que les supermarchés proposent des produits végétaliens, l'impact des ventes de plats végétaliens sur leurs résultats financiers est actuellement si faible que nous ne pouvons les considérer comme des entreprises vegan. Il existe toutefois d’autres options.
Denrées alimentaires durables
Bien que les valeurs purement végétaliennes soient rares sur les places boursières internationales, il existe d'autres moyens de manger de manière plus responsable et de nombreuses entreprises s'emploient à influer favorablement sur les perspectives des denrées alimentaires, mais aussi de l'environnement.
C'est le cas de DSM, une société dont l’activité se concentre sur l’industrie chimique et la nutrition. DSM élabore des alternatives alimentaires pour les exploitations piscicoles qui dépendent actuellement d'un type de protéine appelée farine animale pour nourrir les poissons. DSM substitue des algues à la farine animale pour assurer un meilleur apport en nutriments à ses poissons, contribuant ainsi à rendre les exploitations piscicoles plus durables à l'avenir.
L'agriculture de précision est un autre domaine vers lequel se tournent les entreprises soucieuses de contribuer à un meilleur approvisionnement alimentaire ; c’est le cas de la société John Deere, spécialisée dans les machines agricoles. Cette entreprise américaine a considérablement développé ses activités ces dix dernières années, et son utilisation des technologies ainsi que son analyse des données peut apporter une réelle valeur ajoutée à la production alimentaire.