(AOF) - Ericsson (+4,39% à 70,78 couronnes suédoises) a pris la tête de l'OMX 30 à la faveur de profits plus importante qu’anticipé au deuxième trimestre. L’équipementier télécoms a bénéficié de la forte croissance de ses revenus en Amérique du nord, une zone géographique très rentable, et de la solide performance de son activité de propriété intellectuelle. Le concurrent de Nokia a également récolté les fruits de ses réductions de coûts. La normalisation des ventes en Inde pour l'activité réseaux a cependant pesé sur l'activité.

Entre avril et juin, l'équipementier télécoms a enregistré une perte nette de 11 milliards de couronnes suédoises (959 millions d'euros) contre une perte de 0,6 milliard de couronnes suédoises, un an auparavant.

Elle s'explique principalement par une charge de dépréciation sans effet sur la trésorerie de 11,4 milliards de couronnes suédoises, reflétant principalement des taux de croissance du marché inférieurs aux prévisions pour le portefeuille actuel de Vonage.

Bonne surprise au niveau des marges

Sur le plan opérationnel, l'équipementier télécoms suédois a affiché une marge brute, corrigée des charges de restructuration, un indicateur de rentabilité très suivi, en amélioration à 43,9% au deuxième trimestre contre 38,3% un an plus tôt. Elle était attendue à seulement 41,6%.

" L'augmentation de la marge brute est due à un mix favorable au niveau géographique (Amérique du Nord), à l'augmentation des revenus tirés des brevets (en raison d'un nouveau contrat avec paiement de rattrapage) et au programme de réduction des coûts ", explique UBS.

L'Ebit ajusté a augmenté de 14% à 3,2 milliards de couronnes suédoises, faisant ressortir une marge de 5,4% contre 4,4%, un an auparavant. Le consensus s'élevait à 2 milliards de couronnes suédoises.

Les ventes du groupe ont reculé de 7% à 59,8 milliards de couronnes, mais elles ont dépassé les anticipations du marché de 58,56 milliards de couronnes. Elles ont aussi reculé de 7% en données comparables. Ericsson a cependant enregistré une croissance interne de 14% de ses revenus aux Etats-Unis à 16,6 milliards de couronnes.

Le groupe suédois a en revanche enregistré une chute de 44% de ses ventes dans la zone Asie du Sud-Est, Océanie et Inde. Elle s'explique par une normalisation des ventes en Inde pour l'activité réseaux.

S'agissant de ses perspectives, la marge brute ajustée est attendue entre 45% et 47% au troisième trimestre.