(AOF) - Dans une note sectorielle, UBS rappelle qu'il s'est montré prudent à l'égard des valeurs du luxe il y a plus d'un an. Les valorisations et les estimations des actions ont considérablement baissé, réduisant ainsi le risque de baisse à l'approche de 2025, explique l’analyste.
Cependant, UBS pense qu'il est peut-être trop tôt pour devenir optimiste car il entrevoit une marge limitée pour une réaccélération significative de la croissance des ventes du secteur nécessaire pour faire grimper les valorisations et les bénéfices.
Par ailleurs, les signes de "lassitude à l'égard du luxe", avec des consommateurs qui remettent de plus en plus en question le rapport qualité-prix offert par certaines marques, laissent penser au broker qu'une reprise potentielle pourrait n'intervenir qu'en 2026.
UBS s'attend à ce que ce secteur d'activité réalise en 2025 une croissance organique moyenne de 4% principalement grâce aux prix (en moyenne +2%) et à une certaine contribution des volumes.
Bien que le secteur ait connu l'année dernière une baisse des marges EBIT, UBS prévoit une marge limitée pour une reprise significative des bénéfices pour l'année prochaine : 22,7%. Pour justifier ses prévisions, UBS fait savoir que son estimation de la croissance du secteur est insuffisante pour générer un effet de levier significatif.
En outre, les efforts de l'industrie pour innover davantage et restaurer le "rapport qualité-prix" perçu de ses produits sous la forme de réinvestissements de la marge brute pourraient compenser l'impact positif des taux de change aux taux actuels (en moyenne +2%).
Pour 2025, UBS augmente ses estimations de ventes de 2% en moyenne en raison de l'impact positif des taux de change, et abaisse ses prévisions de bénéfice par action de 1%.