(AOF) - Les incidents cyber, comme les violations de données ou les attaques par ransomware, et les perturbations informatiques, telles que la panne CrowdStrike, sont les risques les plus préoccupants pour les entreprises dans le monde en 2025, selon le baromètre des risques d'Allianz. L'interruption d'activité, préoccupation majeure, une nouvelle fois, pour les entreprises de toutes tailles, se classe à la deuxième place. Les catastrophes naturelles, qui ont encore marqué l'année 2024, demeurent en troisième position.
Enfin, l'évolution de la législation et de la réglementation se situe au quatrième rang, en raison de l'impact des nombreuses élections dans le monde, de la hausse des tensions géopolitiques et du risque de guerres commerciales.
Le risque qui réalise la plus forte hausse annuelle dans le Baromètre des risques d'Allianz, basé sur les réponses de plus de 3 700 professionnels de la gestion des risques de plus de 100 pays, est le changement climatique, qui passe de la septième à la cinquième place, atteignant ainsi son plus haut niveau en 14 ans d'enquête.
Toutes les entreprises, grandes, moyennes et petites, considèrent les incidents cyber comme le risque nº1. Il existe néanmoins des différences notables dans le reste du classement. Les petites entreprises sont davantage préoccupées par les risques localisés et immédiats, tels que la conformité réglementaire, les évolutions macroéconomiques et les pénuries de main-d'œuvre.
Toutefois, certains risques qui préoccupaient déjà les grandes entreprises commencent manifestement à inquiéter aussi les PME. C'est le cas, notamment, du changement climatique, ainsi que des risques politiques et de la violence, qui grimpent dans le classement.
Selon Vanessa Maxwell, Chief Underwriting Officer d'Allianz Commercial, "2024 a été une année sans précédent en termes de gestion des risques. Les résultats annuels du Baromètre des risques d'Allianz reflètent l'incertitude à laquelle de nombreuses entreprises dans le monde sont aujourd'hui confrontées. Ils montrent, en particulier, l'interdépendance des principaux risques. Le changement climatique, les technologies émergentes, la réglementation et les risques géopolitiques sont de plus en plus liés, ce qui crée un enchaînement complexe de causes à effets. Les entreprises doivent adopter une approche globale de la gestion des risques et s'efforcer constamment d'améliorer leur résilience afin de faire face à ces risques qui évoluent rapidement".