(AOF) - Mersen (+14,29% à 22,15 euros) grimpe et domine l'indice SBF 120 au lendemain de l'annonce d'un chiffre d'affaires record. A 1,244 milliard d'euros sur l'année 2024, il est supérieur au consensus de 1,231 milliard d'euros. Mersen a enregistré une croissance organique de 2,6%, dont plus de 2% sont liés à des augmentations de prix. Le groupe présent dans les spécialités électriques et des matériaux avancés pour les industries high-tech a ainsi dépassé ses prévisions d’une croissance organique située entre 1% et 2%.
Fort d'une activité plus dynamique que prévu, il anticipe désormais une marge opérationnelle courante proche de 10,5%, dans le haut de ses prévisions précédentes : entre 10% et 10,5%.
Sur l'année 2024, les ventes du pôle Advanced Materials s'élèvent à 690 millions d'euros, en croissance organique de 2,6%. Comme attendu, les ventes pour le marché du solaire et des semi-conducteurs en silicium ont souffert du niveau élevé des stocks. La croissance est particulièrement dynamique sur le marché des transports (aéronautique, ferroviaire).
Les ventes pour le marché des semi-conducteurs SiC (carbure de silicium) sont en progression d'environ 10%. Enfin, les croissances dans le marché de la chimie et les industries de procédés sont supérieures à la moyenne du groupe.
De plus, les ventes du pôle Electrical Power atteignent 554 millions d'euros sur l'année 2024, en croissance organique de 2,6% par rapport à 2023. Les ventes à la distribution électrique aux Etats-Unis sont restées élevées, même si elles sont en léger repli par rapport à l'année dernière. Les ventes pour le véhicule électrique restent dynamiques, tout comme les autres marchés des transports (ferroviaire, aéronautique). En revanche, les ventes pour l'électronique de puissance sont stables.
L'activité en Europe est en croissance modérée (+0,8% en publiée), portée par la croissance sur les marchés du transport (ferroviaire, aéronautique et véhicule électrique) et du semi-conducteur SiC, pondérée par la baisse dans les énergies renouvelables et la distribution électrique. L'activité reste soutenue en France comme en Italie, tandis que l'Allemagne est en baisse, en raison du contexte économique.
Pour 2024, les investissements industriels devraient se situer autour de 220 millions d'euros, inchangé par rapport aux prévisions.
Les éléments non récurrents devraient être proches de 25 millions d'euros, principalement les charges et provisions liées au plan d'adaptation communiqué en décembre dernier.
L'endettement net devrait être inférieur à 400 millions d'euros à fin décembre 2024, contre une fourchette précédente comprise entre 400 millions d'euros et 430 millions d'euros communiquée en décembre dernier. Il est inférieur au consensus : 443 millions d'euros.