(AOF) - Les marchés américains sont attendus en nette baisse à l'ouverture de la première séance de la semaine. Les taux longs reculent nettement des 2 côtés de l'Atlantique alors que Donald Trump a refusé d’écarter le scénario d’une récession lors d’une interview à Fox News. Coté valeurs, Alphabet pourrait être contraint de céder son navigateur Chrome. A quelques minutes des premiers échanges, les futures sur le S&P et ceux du Nasdaq reculent respectivement de 1,45% et 1,76%.
Vendredi à Wall Street
Les marchés américains ont clôturé dans le vert après les propos de Jerome Powell. Le patron de la Fed a déclaré que la banque centrale ne se précipitera pas pour baisser ses taux d'intérêt. Il attend d'observer les conséquences sur l'économie des Etats-Unis des politiques mises en oeuvre par l'administration Trump. La publication du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis du mois de février a confirmé la tendance au ralentissement de l'économie américaine. Le Dow Jones a gagné 0,52% à 42801 points et le Nasdaq a progressé de 0,70% à 18196 points.
Les chiffres macroéconomiques
Aucune statistique d'importance n'est attendue aujourd'hui.
Les valeurs à suivre
Alphabet
Dans le cadre de sa procédure antitrust contre Alphabet, maison-mère de Google, le ministère américain de la justice a de nouveau proposé qu'elle soit contrainte de vendre son navigateur web Chrome, indique la presse américaine. Il a en revanche renoncé à exiger de Google qu'il cède ses participations dans le domaine de l'intelligence artificielle. Il a par exemple investi des milliards de dollars dans la startup Anthropic.
BioNTech
BioNTech est attendu en baisse en pré-marché à Wall Street après avoir présenté des perspectives inférieures aux attentes. Le laboratoire pharmaceutique allemand spécialiste des vaccins anti Covid-19 anticipe une chute de son chiffre d’affaires entre 1,7 et 2,2 milliards d'euros en 2025 contre 2,8 milliards d’euros en 2024. Cette prévision est très au-dessous du consensus des analystes, 2,5 milliards. Le groupe affiche une perte nette de 2,77 euros par action en 2024 malgré un bénéfice de 1,08 euro au quatrième trimestre. Wall Street anticipait un bénéfice par action de 41 cents par titre.