Plus des trois quarts des innovations proposées par les fintechs françaises dans la sphère des paiements le sont à destination des entreprises, et moins d’un quart à destination des particuliers, révèle une étude conjointe de l’accélérateur Le•Village by CA Paris et Deloitte. Parmi les premières, 38 % se concentrent sur les transactions commerciales, et 28 % sur les services périphériques tels que la gestion de la paie, les réservations, les solutions associées aux cartes professionnelles, etc. La très grande majorité de l’écosystème (93 %) n’offre pas de services de rupture (tels que de nouveaux moyens de paiement ou de nouvelles infrastructures), mais améliore des produits existants, voire introduit de nouveaux usages pour ces derniers. Au cours des douze derniers mois, ce segment des fintechs a enregistré plusieurs tours de table d’ampleur : si Lydia et Alma ont levé respectivement 103 et 115 millions d’euros, PayFit a collecté, pour sa part, 254 millions d’euros. La première et la troisième sont devenues, il y a peu, les 22^e et 23^e licornes de la French Tech.