Finalement, ce ne sera pas un mais deux nouveaux contrats d’assurance-vie qui verront le jour. Le premier, appelé «eurocroissance», sera garanti au bout de huit ans afin de laisser une plus grande latitude aux assureurs pour délivrer de la performance. Ceux-ci annoncent des rendements compris entre 3 et 4 %, légèrement supérieurs à la moyenne des fonds en euros. Le second contrat, dit «eurotransmission», devra être investi à 33 % dans des secteurs «utiles» : logement social, financement des PME… Ils permettront de bénéficier d’un abattement sur les droits de succession, ces derniers étant par ailleurs durcis. Une façon de ne pas être soumis, pour les gros contrats, à cette nouvelle hausse de la fiscalité.