Erytech Pharma vient de boucler la première étape de sa cotation sur le Nasdaq en déposant auprès du régulateur boursier américain (SEC) un document d’enregistrement. Déjà cotée sur Euronext, la biotech lyonnaise dispose également depuis 2015 d’un programme d’American Depositary Receipts (ADR), c’est-à-dire des titres américains échangeables sur le marché de gré à gré (OTC) équivalents à ses actions européennes. «Or cet instrument est aujourd’hui peu actif, signale Eric Soyer, directeur administratif et financier d’Erytech Pharma. Pour que nos titres soient vraiment liquides, nous devons opter pour un programme de niveau 3, ce qui correspond à un listing sur le Nasdaq.» Une opération qui vise à permettre à la société de lever des fonds nécessaires au financement de la phase 3 d’un traitement du cancer du pancréas ainsi qu’à renforcer son exposition en Amérique du Nord, une zone très porteuse. En fonction des conditions de marché, Erytech Pharma espère boucler son introduction d’ici la fin de l’année. Les dernières entreprises françaises à s’être introduites sur le Nasdaq sont Cellectis (2015), AAA (2015), DBV Technologies (2014) et LDR (2013).