Dans la foulée de la coopérative agricole Agrial, Eurazeo et Legrand viennent d’amender deux lignes de crédit syndiqué afin d’en indexer le coût – plus précisément la marge – à la réalisation d’objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cette indexation fonctionnera comme un «bonus-malus», pratique désormais admise communément dans le cadre des crédits à impact (sustainability linked loans). Dans le cas d’Eurazeo, les économies de frais financiers potentiellement dégagées en cas de diminution de la marge devront être affectées au financement de projets de réduction de gaz à effet de serre. La société d’investissement a, dans le même temps, opté pour une augmentation de 50 % de la taille de sa facilité, de 1 milliard à 1,5 milliard d’euros, et étendu sa maturité maximale à 2027. De son côté, le groupe Legrand a allongé la maturité de son financement de 5,5 ans, pour la porter à décembre 2026, et obtenu des conditions financières plus favorables que lors de la précédente renégociation des termes de sa ligne en 2014.
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