«Investir dans l’immobilier tertiaire pour soutenir la croissance» : c’est ce que tente de démontrer la dernière étude réalisée par Astères avec le concours de l’ASPIM. Investir dans l’immobilier tertiaire (bureaux, commerces, hôtels, centres logistiques, EHPAD) revêt, selon les auteurs, deux intérêts économiques majeurs. D’une part, l’investissement dans l’immobilier tertiaire permet des gains de productivité et l’émergence de nouveaux modes de production. D’autre part, il relance l’activité économique, réduit les coûts des entreprises et renforce l’attractivité des territoires. «Au vu de la situation macroéconomique française, la relance de l’investissement privé constitue la clef de la reprise économique. Les fonds immobiliers locatifs ont un double effet sur l’offre : ils renforcent la productivité du locataire et lui permettent d’orienter son capital vers d’autres projets». La demande est parallèlement stimulée avec un effet multiplicateur élevé sur l’emploi. La rénovation énergétique de l’ensemble des actifs détenus par les SCPI (suivant l’objectif du Grenelle de l’environnement) représenterait ainsi la création/sauvegarde de près de 21 000 emplois.
L’entrée dans un nouveau cycle de croissance et la transition énergétique requiert des fonds d’investissement efficaces. Les auteurs de l’étude soulignent la nécessité de drainer l’épargne (des entreprises et des ménages) vers les projets d’immobilier tertiaire. Les SCPI et les OPCI s’affirment ainsi comme des véhicules attractifs pour les investisseurs et donc aptes à financer les mutations nécessaires de l’immobilier tertiaire.