Entrée en vigueur en 2018, la deuxième directive européenne sur les paiements (DSP2) avait imposé l’open banking (l’accès des fintechs aux données bancaires). La Commission européenne suggère d’approfondir cette réforme, avec une nouvelle proposition de directive, logiquement baptisée DSP3. Le texte donne satisfaction aux fintechs sur deux points importants. D’une part, elles pourraient à l’avenir disposer d’un compte auprès de la BCE, sans avoir à passer par une banque pour la compensation des paiements. « Nous avons déjà cette possibilité au Royaume-Uni, avec Faster, cela a permis de réduire de 20 % les frais facturés à nos clients », souligne Magali Van Bulck, directrice des affaires publiques européennes de Wise. D’autre part, si elle est adoptée, la directive rendra obligatoire pour les banques le partage d’informations – si le client-utilisateur de la fintech l’autorise – au-delà du compte bancaire, en incluant les comptes épargne et les placements (livret•A, assurance-vie…). Un tableau de bord sera prévu pour les consommateurs, qui synthétisera tous leurs consentements et leur objet.
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