Souhaitant initialement racheter Darty sous la forme d’un échange de titres (OPE) dans le but de préserver sa trésorerie, la Fnac s’est finalement résolue à inclure dans son offre publique une part en numéraire pour convaincre les actionnaires du groupe britannique. Conformément aux conditions finalement retenues, ces derniers pourront recevoir en cash jusqu’à 66,69 millions de livres sterling (environ 95 millions d’euros). Afin de sécuriser cette transaction, la société française vient de mettre en place un financement bancaire. Celui-ci comprend un crédit revolving (RCF) de 400 millions d’euros ainsi qu’un prêt relais («bridge») de 465 millions d’euros. La documentation de ces deux lignes prévoit qu’elles pourront être utilisées pour refinancer soit la dette bancaire existante de Darty pour le RCF, soit son emprunt obligataire émis en 2014 et arrivant à échéance en 2021 (250 millions d’euros, 5,875 %) pour le «bridge».