BLANCHIMENT

La France veut s’attaquer aux actifs virtuels

Publié le 17 février 2023 à 16h48

 Temps de lecture 2 minutes

Les opérations de blanchiment de capitaux ont toujours reposé notamment sur l’échange d’espèces, mais la monnaie électronique prend souvent le relais, via la blockchain, estime le Conseil d’orientation de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Colb), qui vient de dévoiler sa nouvelle analyse nationale des risques (ANR) de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LCB-FT) en France. Le Colb met en avant la réglementation assez rigoureuse concernant, en France, les prestataires de services sur actifs numériques, contraints à un enregistrement auprès de l’AMF, et qui sont de plus en plus surveillés et accompagnés par l’ACPR, tandis que les services de police « disposent de personnels formés et d’outils dédiés ». Pour autant, les actifs numériques, y compris les NFT, désormais surveillés par le Colb, restent des vecteurs « tant du blanchiment de capitaux que du financement du terrorisme », présentant  des risques élevés. Et la réglementation européenne n’a pas atteint le niveau d’exigence français, souligne Didier Banquy, président du Colb. C’est pourquoi « la France a porté auprès de ses partenaires européens la révision des directives antiblanchiment, afin d’adapter le cadre réglementaire aux nouvelles menaces, monnaies virtuelles et monnaies électroniques ».

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