Le 28 juin prochain aura lieu le vote par les créanciers du projet de restructuration d’Orpea largement décrié par les créanciers chirographaires, dont la dette n’est pas sécurisée. En effet, selon le plan actuel, la Caisse des dépôts et consignations devrait entrer au capital d’Orpea à hauteur de 50,2 % en investissant 1,35 milliard d’euros, tandis que la dette non sécurisée, d’un montant de 4 milliards d’euros, serait transformée en capital avec une décote de 70 % de sa valeur. Regroupé au sein du Support Club, un groupe de cinq hedge funds internationaux, qui détiennent actuellement 497 millions d’euros des créances non privilégiées, accuse CDC de procéder à une nationalisation cachée et enjoint les créanciers de voter contre le projet de restructuration proposé le 16 juin. « Nous regrettons que la proposition de restructuration alternative présentée en association avec le groupe d’actionnaires Concert’O n’ait pas été considérée, explique le porte-parole du Support Club. Contrairement au plan actuel, elle permettait aux actionnaires de participer à la recapitalisation d’Orpea et un meilleur recouvrement de la dette non sécurisée du fait d’une valorisation retenue largement supérieure. » Sur ce sujet politique, le groupe craint qu’en cas de rejet par les créanciers du projet de restructuration « l’Etat français procède à une restructuration forcée par l’intermédiaire du conseil d’administration d’Orpea, d’un groupe de banques françaises et de la CDC ».
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