Environ 240 000 emplois auraient été perdus à la suite de la hausse des défaillances d’entreprises en 2023, soit 27 % de plus qu’en 2019, alors que le nombre d’entreprises ayant fait faillite n’a augmenté que de 8 % sur la même période.
Environ 240 000 emplois auraient été perdus à la suite de la hausse des défaillances d’entreprises en 2023, selon le bilan annuel de BPCE, soit 27 % de plus qu’en 2019, alors que le nombre d’entreprises ayant fait faillite n’a augmenté que de 8 % sur la même période. Cet impact particulièrement élevé sur l’emploi s’explique notamment par une surreprésentation des PME et ETI par rapport aux TPE dans les défaillances. En effet, ces dernières ont augmenté de 44 % dans les entreprises comptant plus de 100 salariés, contre seulement 3 % d’augmentation au sein des plus petites entités (moins de trois salariés).
Les perspectives ne sont guère meilleures pour 2024. Les défaillances des PME et ETI devraient se stabiliser à un niveau élevé, tandis que les TPE seront touchées par un effet de rattrapage important. Résultat : 250 000 emplois seront menacés au cours de l’année. Les défaillances devraient quant à elles augmenter de 10 %, pour atteindre 62 000, contre 56 601 en 2023. Une année difficile donc, sur le front des défaillances et de l’emploi, mais bien loin du scénario catastrophe que certains prédisaient il y a encore quelques mois.