Souhaitant profiter des technologies et compétences des start-up françaises, les grands groupes multiplient les initiatives pour s’en rapprocher, selon une étude menée par le fonds de dotation Raise ainsi que le cabinet de conseil Bain & Company, auprès de 40 grandes entreprises hexagonales. Pour ce faire, elles organisent notamment des événements et des remises de prix (90 % des répondants), consacrent une partie de leur politique de mécénat aux jeunes entreprises (70 %), ou encore mettent en place des partenariats commerciaux dédiés (48 %).
En parallèle, les grands groupes français accentuent leurs efforts pour participer au développement de ces start-up. Ainsi, alors que seulement 5 % des entreprises du CAC 40 avaient lancé un incubateur ou accélérateur de start-up en 2010, 43 % d’entre elles en comptaient un en 2015. De la même manière, la proportion de ces sociétés qui se sont dotées d’un fonds de capital-venture a été multipliée par 5, passant de 5 % en 2010 à 25 % en 2015. Toutefois, la France demeure en retard par rapport aux Etats-Unis. Ainsi, parmi les 40 plus grandes capitalisations boursières du S&P 500, la part des groupes ayant créé un incubateur ou un accélérateur de start-up s’élève à 60 %, et celle des entreprises qui disposent d’un fonds de corporate venture est de 55 %.