Alors que les créances douteuses (NPL) détenues par les banques européennes figurent parmi les principaux sujets de préoccupation des régulateurs financiers, la situation s’améliore sur ce front en France. D’après une étude de Deloitte, les établissements hexagonaux affichaient à fin juin 2019 dans leur bilan 124 milliards d’euros d’actifs relevant de cette catégorie, contre 140 milliards d’euros deux ans plus tôt. Même si ce montant reste le deuxième plus élevé en Europe (voir graphique), les risques paraissent toutefois limités. D’abord, ce stock, rapporté à l’intégralité des créances en portefeuille, reste inférieur à la moyenne européenne (2,6 %, contre 3 %). Ensuite, les pertes relatives aux NPL sont d’ores et déjà provisionnées à hauteur de 51 %, un pourcentage important bien qu’inférieur à la moyenne sur le Vieux Continent (59,4 %, d’après la BCE).
L'info financière en continu
Chargement en cours...
Les dernières Lettres Professionnelles
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS
Gestion des groupes internationaux - Février 2025
CMS Francis Lefebvre
Acquérir, céder ou conserver une entreprise familiale
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS