Marché du travail

Fintech : l’emploi résiste en France malgré la chute drastique des levées de fonds

Publié le 26 janvier 2024 à 17h15    Mis à jour le 31 janvier 2024 à 18h23

 Temps de lecture 2 minutes

L'emploi dans le secteur des fintech résiste bien mieux en France que dans le reste du monde. Alors que 42000 emplois ont été supprimés dans cet écosystème en moins de deux ans, la Fintech française tire son épingle du jeu en demeurant un employeur qui embauche, avec 5340 créations nettes d’emplois en 2023.

Avec 850 opérations réalisées en 2023, hors amorçage, les fintechs mondiales ont levé 31,5 milliards de dollars, soit 51 % de moins que lors de l’exercice précédent, selon le Fintech Outlook 2023 publié par Crédit Agricole. Le montant des levées de fonds en phase d’amorçage a quant à lui chuté de 54 % sur la même période. La baisse est encore plus brutale en France, où les 186 opérations réalisées n’ont permis de lever que 948 millions d’euros, soit 69 % de moins qu’en 2022.

Le bilan n’est guère plus réjouissant du côté des fusions-acquisitions : seules 549 opérations ont eu lieu au niveau mondial, contre 812 en 2022, pour un montant de 37 milliards de dollars, soit 53 % de moins que l’année dernière.

En revanche, l’emploi résiste bien mieux en France que dans le reste du monde. Alors que 42000 emplois ont été supprimés dans cet écosystème en moins de deux ans, la Fintech française tire à nouveau son épingle du jeu en demeurant un employeur qui embauche, avec 5340 créations nettes d’emplois en 2023. Un chiffre certes bien moins élevé que les 12711 créations nettes d’emplois enregistrées en 2022, mais qui témoigne tout de même de la résilience de ce secteur en France.

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