A l’occasion de la semaine de l’épargne solidaire qui se tient en ce moment même, FAIR (ex-Finansol) a dévoilé les chiffres clés du secteur. Cette épargne a atteint fin 2022 les 26,3 milliards d’euros (en progression de 7 % sur un an). La part la plus importante concerne l’épargne salariale (soit 15 milliards d’euros d’encours), suivie par les financements bancaires au sens large, avec 10 milliards d’euros. FAIR classe dans cette dernière catégorie l’assurance-vie, dont les encours ressortent à 3 milliards d’euros. « L’assurance-vie solidaire démarre doucement avec trois contrats référencés (MAIF, Crédit Agricole et tout récemment Generali », souligne Patrick Sapy, directeur général de FAIR. Le reliquat (environ 1 milliard d’euros) correspond à des financements en direct au capital des sociétés de l’économie sociale et solidaire. Pour 2024, si un quart des épargnants souhaite investir solidaire, selon un sondage réalisé par France Active, FAIR et OpinionWay publié le 8 novembre, la croissance de cette épargne pourrait être freinée par un contexte particulièrement morose. En effet, 61 % des Français interrogés dans le cadre de ce sondage ont déclaré qu’ils ne vont pas ou qu’ils vont moins épargner en 2024.