Les banques italiennes et nordiques, ainsi que HSBC, qui ont obtenu des performances supérieures à celles de leurs homologues européennes au premier semestre 2024, devraient continuer à enregistrer de bonnes performances au deuxième semestre de l’année, selon un rapport de l’agence de notation FitchRatings. En revanche, les banques françaises, à la traîne, ne connaîtraient qu’une amélioration modérée de leur rentabilité. C’est le cas notamment des établissements tournés vers l’activité de détail, en France, comme BPCE. Ainsi, cette banque affiche pour le premier semestre le plus faible ratio profits opérationnels/actifs pondérés du risque et le Return on Equity (ROE) le plus bas parmi les 20 plus grandes banques européennes notées par Fitch. UBS se situe juste au-dessus, s’agissant de ces ratios, suivie de Société Générale et Crédit Agricole. « Les coûts des dépôts pour les banques françaises ont augmenté de manière significative en raison de la migration des dépôts à vue non rémunérés vers des comptes d’épargne rémunérés », explique Fitch. A mesure que les prêts accordés seront plus rémunérateurs, ces coûts seront compensés, mais cette évolution sera lente. BNP Paribas fait un peu mieux grâce à une activité plus internationale et moins tournée vers la banque de détail.