Les sociétés françaises (non financières), qui avaient eu massivement recours à l’emprunt bancaire en 2020 (PGE), puis, dans une moindre mesure, en 2022, dans la perspective d’une hausse des taux, ont délaissé ce type de financements en 2023, selon la Banque de France.
Si les flux d’emprunt (nets des remboursements) avaient atteint 100,9 milliards en 2022, ils sont tombés à 35,7 milliards en 2023. Le remboursement des PGE a joué dans ce moindre recours (en net) au financement bancaire. Au total, les flux de financement (nets des remboursements) ont été limités à 56,4 milliards d’euros en 2023, contre 96,7 milliards en 2022 et 120 milliards en 2021.
S’agissant des placements financiers, ceux-ci ont logiquement diminué, tombant de 64 milliards d’euros en 2021 à 44,9 milliards en 2022 et 28,9 milliards en 2023. Comme les ménages, les entreprises ont réduit leurs dépôts à vue l’an dernier (-29,8 milliards), augmentant au contraire leur détention de fonds monétaires (+30,3 milliards).