Alors que se tenait la semaine dernière la Rencontre des Entrepreneurs de France, organisée par le Medef, les entreprises ont profité de la table ronde sur le «grand soir fiscal» autour de Gérald Darmanin pour faire passer quelques messages au ministre de l’Action et des Comptes publics. Patrick Pouyanné, président-directeur général de Total, n’a pas hésité ainsi à réclamer plus de stabilité fiscale.«Total a investi, avec les encouragements du gouvernement, 300 millions d’euros pour un site à Marseille et l’instabilité fiscale nous en a fait perdre 80 millions, ce qui est totalement absurde», a-t-il expliqué. Mais ce sont surtout les impôts de production payés par les entreprises qui ont focalisé les débats. «Les taxes sur la production doivent être un des sujets majeurs de la fin de ce quinquennat, a soutenu Agnès Verdier-Molinié, patronne de la Fondation iFrap. Sur ces prélèvements, les entreprises françaises versent 50 milliards d’euros de plus que leurs homologues allemandes.» Requête à laquelle Gérald Darmanin a répondu en indiquant qu’une grande partie des impôts de production étaient perçus par les collectivités locales et que ces impôts locaux étaient les taxes qui avaient le plus augmenté en vingt ans, là où ces mêmes impôts n’existent pas en Allemagne.
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