PRÉLÈVEMENTS OBLIGATOIRES

Les impôts sur le travail ont très légèrement diminué en 2023

Publié le 26 avril 2024 à 11h54

 Temps de lecture 2 minutes

Si le taux de prélèvements obligataires a nettement reflué en France en 2023 en raison de la chute de certaines recettes fiscales (impôt sur les sociétés, notamment), passant de 45,2 % du PIB en 2022 à 43,5 % en 2023, ce n’est pas le cas pour tous les impôts. Ceux sur le travail (cotisations, impôt sur le revenu) n’ont que très légèrement diminué, selon les premières estimations de l’OCDE. Le « coin fiscal », selon la terminologie de l’organisation, c’est-à-dire l’ensemble des prélèvements en pourcentage du coût global du travail, n’a reflué que de 0,17 point à 46,8 %. La France se situe ainsi au quatrième rang des pays de l’OCDE pour cette charge fiscale sur le travail, après la Belgique, l’Allemagne et l’Autriche. La Belgique se situe loin devant les autres économies (52,7 % de prélèvements), l’Allemagne affichant un taux de 47,9 %. La moyenne est de 34,8 %, pour un taux de 29,9 % aux Etats-Unis, où les assurances maladie et retraite sont pour l’essentiel de nature privée (donc, non intégrées dans ce calcul), ce qui contribue à la faiblesse du taux global. Au bas de l’échelle, les impôts sur le travail ne représentent que 7,1 % de son coût au Chili et… 0 % en Colombie. A noter que les impôts sur le revenu (hors cotisations) pèsent en moyenne pour 13,3 % du coût de la main-d’œuvre. Ils représentent 14,1 % de celui-ci en Allemagne, 15,3 % aux Etats-Unis et 11,9 % en France, bien que celle-ci ait la particularité d’afficher deux grands impôts sur le revenu (l’impôt progressif et la CSG).

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